Temple de Karnak.
Devant l'entrée du temple se trouvait autrefois un plan d'eau relié au Nil: c'est par là qu'arrivaient les matériaux nécessaires à l'agrandissement du temple mais c'est de là aussi que partaient les barques sacrées pour rejoindre le temple de Louxor. Après avoir mis pied à terre par l'intermédiaire d'un embarcadère, une allée de sphinx donnait accès à l'entrée du temple.
Ce plus grand complexe religieux de l'Egypte ancienne (123 hectares) comprend l'enceinte du dieu faucon Montou au nord, celle d'Amon Rê, au centre, et celle de la déesse Mout, son épouse, au sud. L'axe principal du temple d'Amon, perpendiculaire au fleuve, relie le Saint des Saints, à l'est, au Nil, à l'ouest. L'axe secondaire nord-sud, dit axe royal, conduit au complexe sacré de la déesse Mout.
Le temple de Karnak, à Louxor, est une des merveilles de l'Egypte antique. Ce gigantesque et grandiose complexe est dédié au dieu Amon.
L'allée de béliers. On aperçoit les 1er et 2ème pylônes et la salle hypostyle.
A l'entrée du grand temple, l'allée des sphinx à tête de bélier symbolisant Amon, reliait le temple à un débarcadère sur le Nil.
Le travail, c'est la santé, rien faire c'est la conserver. Croyez-nous, l'Egyptien est très conservateur de sa santé.
Le nom antique de Karnak était Ipet Sout signifiant “la plus vénérée des places”.
Comme dirait vous savez qui: Ce Tout Ank Amon : Quel bel homme!
L'entrée du temple de Ramsès III.
La salle hypostyle aux cent trente-quatre colonnes - Karnak, temple d'Amon.
Amonet?
Les obélisques de Karnak
Il a été prouvé que malgré le poids, cinq hommes avec des rondins pouvaient 'facilement' déplacer un obélisque.
À côté du lac il y a un scarabée géant, le porte-bonheur de l'Égypte. On doit en faire le tour sept fois et faire un voeu, ce que nous avons fait.
7 fois, c'est long, mine de rien.
Quand les chrétiens veulent faire une église à bas prix, ils ajoutent juste une peu de pierre pour en faire un Christ.
obélisque de Thoutmosis III.
Cet après-midi, nous allons faire un tour en calèche dans les quartiers populaires de Louxor.
Ces quartiers sont habités par des Nubiens. Ils ont été relogés ici après la mise en eaux du haut barrage qui les a chassés de leurs terres ancestrales.
Un superbe souvenir à faire absolument !!!
Bien moins chère que le taxi, et bien plus agréable, la calèche permet de s'enfoncer dans les ruelles de la ville
Sortie d'école : Uniforme de rigueur.
Senteurs d'épices, ...embaument les ruelles autour de ces échoppes à ciel ouvert
Les souks de Louxor.
Le centre ville de Louxor ressemble à un immense "souk" où tout est à vendre.
La pauvreté évidente qui règne ici ne semble pas entamer la bonne humeur des Egyptiens. Tous ceux que nous avons rencontrés étaient au pire fatalistes, mais jamais tristes ou renfermés.
Les marchés locaux sont, par contre, bien approvisionnés en produits de première nécessité (légumes, fruits, viande....).
Nous sommes surpris par l'honnêteté des Egyptiens. Ils baratinent, oui. Ils essaient de vous rouler sur le prix des trucs, oui. Mais voler, passer à côté de vous en frôlant les gens comme on le fait ailleurs....non !
Les ruelles semblent de plus en plus étroites. Encore beaucoup de gens, mais là, ils doivent se plaquer contre le mur pour laisser passer les calèches, heureusement très lentes.
De plus en plus d'animation dans les ruelles. Des enfants, des adultes, assis par terre sur le pas de leur porte. Des hommes, nonchalamment adossés contre un mur fument le narguilé en nous regardant passer en souriant.
La pauvreté évidente qui règne ici ne semble pas entamer la bonne humeur des égyptiens. Tous ceux que nous avons rencontrés étaient au pire fatalistes, mais jamais tristes ou renfermés.
Boucherie "plein air". Ca ne nous donne pas trop envie.
Taxi Egyptien...
Autre chose surprenante, leur façon de conduire. Ils klaxonnent pour avertir les autres qu'ils vont doubler ou encore aux carrefours pour indiquer qu'ils arrivent. Cela donne lieu à un tintamarre ahurissant. Pleins de gens conduisent aussi la nuit sans phare allumé!
Le marchandage est un art, vous devrez tout marchander, n’acceptez jamais le 1er prix demandé.
Lors de visites de Souk, ne pointer pas vers les objets car les vendeurs vous poursuivront dans la rue pour vous faire entrer dans leur boutique. Ils peuvent êtres très insistants.
Les femmes égyptiennes, peu nombreuses, que nous croisons sont pour la plupart vêtues d’un long voile noir qui laisse le visage découvert. .....
... on nous précise qu'il s'agit là de femmes mariées. Les autres sont en foulard, et souvent vêtues de couleur.
L'entrée de la mosquée, richement décorée.
Arrivés en haut de la rue, le paysage change sensiblement. Les rues sont en terre battue, il n'y a plus de trottoirs. Les maisons sont petites et À l'évidence très modestes. Beaucoup d'enfants dans les rues, toujours pieds nus. Il n'y a pas de voitures, tout juste quelques ânes attelés À de modestes charrettes.
Au détour d'une ruelle, la rue s'agrandit un peu pour laisser la place à un tas d'ordures, sur lequel une douzaine de chèvres semblent chercher une maigre pitance. Le bruit des sabots des chevaux dans la poussière masque À peine le bourdonnement des mouches.
Dépaysement assuré.
Pas de parcmètres pour ce genre de véhicule.
Les enfants, toujours souriants, c'est aussi une des images qui nous a marqués. Le sourire. Ils n'ont ni jeux vidéo, ni internet, ni GSM, mais ils sourient.
Nous vous recommandons cette visite en calèche. Ce qu'on y voit est extraordinaire de vérité. Mais attention, ça laisse un arrière-goût de voyeurisme, teinté d'impudeur. Regarder la pauvreté avec le détachement bienveillant du touriste occidental n'est pas si simple qu'il y paraît…
Pour nous changer les idées, nous nous installons à la terrasse d'un bar pour y déguster une boisson fraîche.
Et c'est déjà le moment du retour. Il nous faudra bien une semaine pour nous remettre.
(Surtout que, pour l'anecdote, dès notre retour, j'ai été appelé d'urgence pour un problème au boulot et que j'y ai passé la nuit. 48 heures sans dormir.)