8h30, le soleil est là, nous partons vers le marché local de Camaguey
Toujours ces tons pastels, si caractéristiques de cette région du monde
Trois échoppes destinées aux touristes. Les miniatures des maisons de la place sont à vendre
En chemin nous rencontrons un homme tirant une charette chargée de cartons et de canettes.
Le centre de recyclage lui offre 3 pesos nationaux le kilo.
On est vraiment dans le pays de la débrouille.
Celui-ci, dont le métier est de réparer les motos, livre de l'eau dans les maisons qui n'ont pas l'eau courante, 2 pesos par bidon, pour arrondir les fins de mois
Nous arrivons au marché local de Camaguey
Tous les prix sont en pesos nationaux
Certaines échoppes sont propres et nettes
D'autres nettement moins, les mouches sont inclues dans le prix ... Beurk.
Le sourire de la marchande aussi ... Beurk.
Tout est réutilisé. Pourquoi pas du concentré de tomates dans une bouteille de bière (encore avec l'étiquette "Cristal"
Le soleil donne déjà très fort
Patates douces
Déraciné partiellement, il a fallu le couper pour assurer la sécurité
Un sourire en passant
Le garage à vélo (petit rappel de notre balade aux
L'eau et le vent ont fait de gros dégâts dans la région, on a vidé les maisons de ce qui est perdu.
Mais on n'a pas encore nettoyé les rues
Tiens encore un chen nu mexicain. (Xoloitzquintle )
L?origine de cette race se perd dans la nuit des temps. Anciennement, les indigènes se nourrissaient de sa viande, qu?ils appréciaient beaucoup. Ce chien était tenu pour un envoyé du dieu « Xolotl », qui, de toute évidence, a donné son nom à la race. La mission du chien consistait à accompagner les âmes des défunts jusqu?à leur demeure éternelle. Cette race est aussi connue sous le nom de « Xoloitzquintle ».
Un petit rafraichissement.
Personellement, je m'en passerai, même s'il fait déjà très chaud
Un side-car pour un vélo : peu commun
un side-car remorque en forme de cercueil : étonnant non ?
Même à Cuba, il y a des petites annonces aux fenêtres
Et partout des slogans
On reprend le bus en direction de Bayamo, un peu partout on s'affaire, on répare, on aménage
les traces du cyclone sont encore bien visibles. Nous traversons la région la plus frappée. En passant ici, Ike était de force 4 (sur une échelle de 5)
En voyant d'autres bus, on peut dire que le nôtre était parfait
Arrivée à Bayamo, les rues sont animées
Fast-food à la cubaine: El rapido
Viva la Revolucion (non, ce n'est pas l'antenne de la RTBF)
appartement à damiers dans la région de bayamo
Certains ont encore une 2 chevaux, ici, ils ont une 2 beufs
Il n'y a rien de plus dangereux qu'un képi sur la tête d'un imbécile, sauf peut-être un casque. Je ne vais pas me lancer dans une longue explication, mais ce flic est un vrai connard qui a réussi à mettre un bordel monstre dans le seul but de montrer son autorité.
Tout est bloqué, tout le monde attend, parce qu'on a filé un uniforme à l'idiot du village
Tout au long du chemin, les arbres déracines sont légion
Je ne fais rien, je me repose, je suis très heureux ainsi
Récréation dans une école de campagne (secondaire inférieur selon la couleur des jupes)
Viva la Libertad, y compris pour les vaches
La Revolucion omniprésente
Carlos Manuel de Céspedes y del Castillo.
Noble et riche propriétaire terrien du sud-est de l'île et avocat, né à Bayamo, il fut le premier à libérer ses esclaves, en 1868, pour engager la grande guerre d´indépendance (contre les Espagnols).
en 1870, son fils fut capturé par l'armée espagnole, et le général ennemi lui proposa de déposer les armes et de quitter le pays en échange de la vie de son fils. Il refusa la reddition arguant que son fils était un soldat. Il répondit entre autres "Je ne ferai pas selon votre volonté car Oscar n'est pas mon fils unique. Mes enfants sont tous les Cubains qui meurent pour notre liberté et notre patrie".
Ceci lui valut le surnom de Père de la patrie
L'église paroissiale de Bayamo. Pour sauvegarder leurs croyances face à la christianisation forcée des missionnaires, les esclaves africains ont mêlé savamment les divinités africaines et les saints catholiques: ainsi la santería vit-elle le jour. On compare souvent ce culte au vaudou haïtien.
« Les cinq », comme on les appelle dans la campagne mondiale pour leur libération, ont infiltré des organisations extremistes du sud de la Floride avec un lourd dossier d?agressions, sabotages et d? actions subversives contre l?île.
Saisis à Miami en septembre 1998, les jeunes sont reclus à l?isolement, sans contact régulier avec leurs défenseurs, et condamnés en 2001 à des peines allant de 15 années de prison à une double perpétuité, dans une procédure infesté d?arbitraires.
Des groupes parlementaires, des organisations de défense des droits humains, des personnalités reconnues et des experts des Nations Unies ont aussi dénoncé les irrégularités du jugement de ces jeunes et ont exigé leur libération judiciaire immédiate.
Un peu partout des panneaux rappellent leur inocence.
L'ancien Parque Cespedes maintenant rebaptisé "Plaza de la Revolucion", cette place est entourée par des bancs sous les arbres, Comme dans la plupart des endroits touristiques, un mini marché artisanal pour arrondir les fins de moi.
Pour info, l'uniforme de la jeune fille à gauche est celui de la faculté de sciences et médecine. (jupe bleue, et chemisier blanc)
Couleurs cubaines
L'équivalent de la rue neuve (Bruxelles) à Bayamo. Un piétonnier avec de jolies boutiques des deux côtés de la rue.
Ecoliêres cubaines à Bayamo
Les vitrines pour appâter le chaland, Ah bon, vous n'êtes pas appâtés, ça m'épate.
L'intérieur du magasin, pas trop garni quand même.
C'est l'histoire d'un Cubain discret qui rentre dans une boucherie, et demande un pain ...
On lui répond . "Ah, non monsieur, ici, c'est le magasin où il n'y a pas de viande, le magasin ou il n'y a pas de pain, c'est en face."
Ah le rayon motard, avec un large choix :
un modèle d'intégral, en une seule couleur.
4 couleurs pour les bols, et visiblement les jaunes ont eu un énorme succès.
Bayamo, La Havane, les plus longues files, c'est pour obtenir une crèeme glacée. Le "Tropi Crema" est l'autre grand glacier de Cuba
Qui l'aurait cru ?
C'est incongru !
Qui l'aurait su ?
Ah oui, mais qui ?
Qui pouvait croire que ces deux-là se seraient plus ?
C'est insensé ...
... Attendons voir, ce qu'ça donnera,
Y'a quelque chose qui hier encore n'existait pas !
Y'a quelque chose qui hier encore n'existait pas !
Joli banc au restaurant
Le café, servi dans une tasse un peu spéciale.
Une terrasse avec une jolie vue sur la rivière Bayamo.
Musée municipal de Bayamo.
C'est sûr, à Cuba, on ne meurt pas de faim.
Un fresque célèbre la nation
Nous voilà arrivé dans le province de Santiago de Cuba
Là aussi les rues sont animées
Les transports en commun sont pris d'assaut.
La promiscuité dans ces camion-bus n'a rien à envier à nos métros aux heures de pointe
Ah, enfin une connexion Wifi, je me jette sur motards.be puis Carine se jette sur Vroom. Ca reste super lent, mais c'est quand même nettement plus rapide qu'à La Havane et Varadero.