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Trinidad et Camaguey

Le jour se lève sur Trinidad, dans les bassins d'agrément, des dizaines de peits crabes se sont perdus, lors des innondations de la semaine passée. L'odeur dans le bâtiment aussi atteste du fait que la mer est montée très haut ....

Luc et Agnes font un petit tour près de la plage, avant le déjeuner. A l'hôtel Ancon, la qualitée était pour le moins absente. Hier en arrivant

Devant l'hôtel, un Cactu en fleur, mais la partie haute a été démolie par l'ouragan

On reprend le bus, en direction de Trinidad, et .... tiens qui voilà

En ce lundi, les rues sont nettement plus animées que la veille

Une ford de 1914, et en plus elle roule

Comme souvent dans ce genre de voyage, il y a la visite des artisans locaux. Petit passage obligé par un atelier de poterie. Soyons honnête, ce genre de visite n'a pas été trop nombreux durant ce voyage.

Poteries en tous genres, et même .... le Che L'eussiez-vous cru ?

Trinidad, est une ville touristique, mais il y a aussi les quartiers ou vivent les cubains

Les rues du centre ville de Trinidad sont nettement plus animées

Vraiment animées même

Walfrido continue à nous donner les infos essentielles et nécessaires, avec le temps on le comprend de mieux en mieux. si 4a continue, à la fin du voyage, on comprendra tout. Malgré le petit reproche concernant la langue francaise, Willy est un très bon accompagnateur

un petit passage par le musée municipal d?Histoire : meubles et objets sont ici présentés dans une très belle demeure, le palais Cantero, qui date de 1830. Grimpez en haut de la tour, par un dédale de petits escaliers : vous bénéficierez du meilleur panorama sur la ville.

Le lustre et les frèsques du hall d'entrée

Le patio du palais Cantero

et un petit tour par la cuisine, couverte, mais ouverte sur le patio

Il faut découvrir Trinidad à pied. D?ailleurs, le pavé des rues est une plaie pour les voitures. Ici plus qu?ailleurs, flâner au hasard est un plaisir en soi. Il y a toujours, au détour d?une rue ou d?une place, quelque chose à regarder, ou à découvrir, ne serait-ce d?ailleurs que la vie quotidienne des habitants vivant parfois, derrière leurs portes-fenêtres, dans de véritables petits musées particuliers. Toutefois, le c?ur de Trinidad, à partir duquel nous rayonnerons, est la magnifique plaza Mayor.

Elégante avec son petit parc bien tracé et ces hauts palmiers royaux, la place est romantique et paisible. Elle est entourée aux quatre coins par des demeures seigneuriales dont beaucoup sont aujourd?hui des musées. La maison du régisseur Ortiz est devenue le musée d?archéologie Guamuhaya. La collection de ce musée évoque la préhistoire de Cuba, de 3 500 avant notre ère jusqu?à la colonisation Espagnole. Le palais de Brunet, demeure riche en marbre et bois précieux, merveille d?architecture coloniale Espagnole (splendide patio), abrite le musée romantique. Il retrace la vie bourgeoise du riche village d?alors, à travers un mobilier précieux (cubain ou européen) du début du XIXe siècle. L?ancienne résidence des Sànchez Iznaga est devenue le musée d?Architecture, qui intéressera surtout les spécialistes. On y retrace tous les modes d?architecture de Trinidad. La demeure de la famille Padron a été transformée en un musée de Sciences naturelles Alexandervon-Humboldt,en souvenir du célèbre explorateur Allemand : une succession de sept salles raconte l?évolution des espèces. Sur la plaza Mayor s?élève l?église de la Très-Sainte-Trinité, principale église de Trinidad, bâtie au XVIIIe siècle, qui ne possède pas de clocher et n?ouvre ses portes que lors des offices.

Les couleurs, et la végétation luxuriante ajoute encore à cette atmosphère particulière.

Si vous allez passer des vacances à Varadero et que vous ne faites qu'une seule excursion. Choisissez Trinidad.

A quelque 100 m de la place, on découvre au détour d?une ruelle pavée, calle Echerri, l?ancien couvent Saint-François-d?Assise (XVIIIe siècle).Il a conservé sa tour originelle, et abrite aujourd?hui le musée de la lutte contre les bandits. Il s?agit de la lutte des milices castristes contre les antirévolutionnaires, cachés dans la sierra del Escambray.

Le soir, ces escaliers sont pleins de monde et les groupes musicaux se donnent en spectacle

Mais même, le matin, il y a des musiciens partout. Il est difficile de se rendre compte que, à Cuba, il y a des musiciens partout. Ou que vous soyez, vous entendez de la musique

Une classe de primaire. L'uniforme est de rigueur. short ou jupe rouge, et chemise blanche. C'est le même uniforme dans tout le pays.

Un petit marché artisanal destiné aux touristes, des nappes, des chapeaux

Des atatuettes en bois, des bijoux en bois

Des chemises cubaines

On se laisse tenter par une nappe brodée à la main... Cela fera plaisir à Mamita

Petit passage dans un magasin d'état. Ici on paye en monnaie nationale, pas en pesos convertibles.

Les prix sont ridicules. Mais

On ne peut pas acheter n'importe quoi, Il y a le carnet de rationnement. Par exemple, chaque personne a droit à 5 livres de riz par mois dans ce type de magasin. La livre de riz va couter 0.65 peso national soit à peu près 0,02 ?. S'il faut plus de riz, il faudra en trouver sur un marché parallèle, mais il coutera alors 4 ou 5 pesos la livre (soit 0.12 ?). Et il en va ainsi pour tous les produits de première nécessité. C'est pour cela que personne ne meurt de faim à Cuba.

On ne peut pas non plus parler d'abondance de biens. S'il n'y a pas aujourd'hui, il faudra revenir demain

J'aime beaucoup cette photo. Trinidad d'hier et d'aujourd'hui

Un chien nu mexicain à Cuba. ce chien dont le nom officiel est Xoloitzcuintle, n'a que quelques petits poils sur le sommet du crâne.

Un petit tour dans le bar mythique de Trinidad : La Canchanchara

Ici comme ailleurs, la musique, et bien sûr, on va essayer de vous vendre le cd (généralement 10 CUC) ou alors vous demander la pièce

Dans sa rubrique "Où boire un verre? Où danser?", le guide du routard nous parle de cet endroit comme "le bar le plus populaire" de Trinidad, mais qui garde un aspect "très touristique", vous "n'échapperez pas" à Guantanamera et autres musiques "très connues". L'auteur nous conseille de goûter au "cocktail maison", qui est servi dans des "petits bols de terre", son nom la Canchanchara (Miel, citron, aguardiente, eau, glace et une plante "secrète" qui donne son goût "unique" à ce cocktail maison).

Che

Les rues de Triidad sont étroites, pas facile pour prendre certains monuments en photo

L'autel de l'église Santissima

Trinidad, la ville ou le temps s'est arrêté

Et bien, voilà, c'est fait : le deuxième coup de soleil de ma vie. (le précédent c'était en floride dans les keys ... à quelques centaines de kilomètres d'ici). Et je pèle

Et déambulant dans les rues, on jette un coup d'oeil dans les différents cafés. Partout la musique et la danse sont là pour divertir le touriste.

On prend le repas de midi accopagné de Guantanamera, et de Hasta siempre Commandante .... comme d'habitude. on finit par avoir envie d'un repas calme

Les toilettes des dames, clairement trop petites pour Patricia

Valle San Luis , héritage mondial de l'Unesco. La vallée de Saint-Louis, connue aussi sous le nom de ?vallée des Sucreries? , est célèbre aussi bien pour sa réserve naturelle que pour son histoire

La vallée Saint Louis et au fond, La sierra del Escambrayqui fait 90 km de long sur 40 km de large. C?est là que se niche Topes de Collante, à 780 m d?altitude, bénéficiant ainsi du climat le plus tempéré de Cuba. Avec 8 000 espèces végétales, Cuba a de quoi faire rêver plus d?un botaniste ! Et pourtant, la surface boisée ne représente plus que 8% du sol de l?île. Lorsque les conquistadors accostèrent, l?île était à 60% couverte par la forêt. Les bois précieux comme l?acajou, le bois de fer, le cèdre, donnèrent au mobilier Cubain ses lettres de noblesse. Il faut ajouter à cette immense richesse naturelle les arbres fruitiers : manguiers, goyaviers, pamplemoussiers, avocatiers. La forêt tropicale dense reste très rare sur l?île, limité au région humide comme certaines gorges de l?Escambray ou de la Sierra Maestra. On trouve aussi des pins, des pins maritimes, des eucalyptus introduits depuis les années 1950 dans les régions saccagées par la colonisation Espagnole.

Au nord-est s?étend la vallée de San Luis, où « vallée des moulins à sucre » (valle de los ingenios), qui fit la fortune de Trinidad au début du XIXe siècle. De cette époque radieuse, il ne reste qu?un seul témoignage, la finca Iznaga, merveilleuse maison ocre et bleue en pleine campagne, au km 14 sur la route de Sancti Spiritus. A l?entrée de la plantation, Alejo Iznaga fit ériger une tour de 7 étages coiffée d?un clocher et d?un poste d?observation, l?ensemble représentant 45 mètres de hauteur ; de là-haut, les propriétaires pouvaient superviser le travail des esclaves et des contremaîtres, et admirer leur propriété. Les planteurs de canne à sucre étaient à cette époque immensément riches et se faisaient construire de somptueuses demeures à Trinidad, comme en témoignage le palais Brunet qui appartenait à Nicolas de la Cruz y Brunet, anobli par le roi d?Espagne en 1836.

Seulement voilà, Ike est passé par là. les habitations ont souffert et l'escalier de la tour a été partiellement démoli. Interdiction formelle d'y monter donc.... Oserais-je dire que c'est preque un soulagement. Il y a 34 degrés à l'ombre, plus un souffle de vent, et on vient de terminer le repas. L'effort physique dans ces conditions .... très peu pour moi.

La province de Sancti spiritus a été l'une des plus touchée par Ike. durant notre trajet vers Santiago, c'est un peu la désolation

Motard de la police cubaine (on est quand même sur le site des touristes à moto non ?)

Appartements à Ciego de avila. Ca change des petites demeures que nous avons vu jusqu'à présent

L'uniforme "pré-universitaire", comprenez secondaire inférieur pour les belges soit une tranche d'âge de 15 à 18 ans. Très mini-jupe brune, et chemisier blanc. Nous faisons une petite pause à Bayamo juste au moment le la fin des classes.

D'autres étudiantes pré-universitaires. En y réfléchissant bien, l'uniforme à l'école . ça a du bon.

Les couleurs pastel sont dominantes

transport en commun. à Cuba tout est bon pour le transport de personnes

Les ravages de Ike sont encore visibles

On s'affaire, on répare, comme on peut

Mais il y a encore pas mal de boulot avant de retrouver une vie normale

Le bar de la place ?

L'entréée d'une école secondaire, avec une citation de José Marti

encore les effets dévastateurs de l'ouragan

Il n'y a plus de vent, mais les palmiers royaux ont été déformés par le cyclone

Oops juste trop tard pour la photo. Sur ce bâtiment est écrit "MARCARIBE", Ils ont donc fait une faute, normalement c'est Marcarine

On a déblayé les routes en poussant toutes les branches et les arbres arrachés sur le côté. Parfois, on ne passe plus que dans un seul sens à la fois tant les débris sont nombreux

Camagüey, capitale de la province, réputée pour ses linajones, grandes jarres de terre cuite.servant à transporter l'eau. La ville n'àétait pas alimentée en eau, il faut faire quelaues kilomètres pour aller la chercher. Aujourd'hui encore beaucoup d'habitatiions n'ont pas l'eau courante

Arrivés à Camaguey, on pose les valises pour repartir découvrir la ville à pied. Sous l?impulsion des indépendantistes Luis Suarez et Mariano Montejo, la région participe, dès mars 1895, à la seconde guerre d?Indépendance. Moins de 90 jours après le début des hostilités, le général Máximo Gómez, venant de l?est, atteint le territoire de Camagüey. Le général Antonio Maceo le rejoint, en novembre, avec 1 400 hommes. L?armée espagnole, vaincue, doit quitter la ville. Néanmoins, Camagüey tombe dans l?escarcelle des troupes états-uniennes également engagées dans le conflit. Plus de cinquante plus tard, au cours des années 1950, la grande majorité de la population soutiendra la guérilla castriste (1953-1958) dans son opposition au régime de Batista.

Le 4 novembre 1868, les jeunes de Camagüey prennent les armes contre le pouvoir en place sous la direction de Gerónimo Boza. Le 20 juillet 1869, le jeune indépendantiste Ignacio Agramonte - natif de Camagüey - et ses compagnons pilonnent la capitale de la province. En janvier 1871, le président de la "République en armes", Carlos Manuel de Céspedes, lui confiera le commandement de la division camagüeyenne. Après sa mort au combat dans la zone de Jimaguayú, le 11 mai 1873, le corps d?Agramonte sera brûlé par les troupes espagnoles.

Le soir tombe, on a sorti les tables et on tape la carte sur la rue

les enfants jouent dans les rues. Il faut dire que la plupart n'ont ni télévision, ni internet. Et souvent ici, même pas l'eau courante. L'eau étant rare à Camaguey

La ville fut initialement construite sur la côte nord de l'île de Cuba, mais suite à des attaques répétées de pirates elle fut déplacée par étapes vers son site actuel. Le nom provient d'un cacique indien qui se nommait Camaguebax.

le centre est devenu piétonnier, on y a placé quelques statues représentant les habitants typiques (pour la plupart encore vivants). Ici le vendeur d'eau

Discussion entre mégères, on se raconte n'importe quoi

Puisqu'une chaise avait été laissée libre, je me suis immiscé dans la conversation.

ä Camaguey aussi on peut compter fleurette

Quand je vous disait que certains étaient encore vivants. La statue et son modéle. ce vieil homme a eu bien de la chance d'être statufié. Il doit être l'un des plus riche du village, puisqu'il est de bon ton de lui laisser un CUC pour le prendre en photo.

Un chien regarde passer une bande de Belges

A droite : Bleu Havane A gauche : Hasta La Victoria , le siempre est tombé

Ben tiens ça faisait longtemps

LA maison Natale de Ignacio Agramonte: le héros local

Une église à Camaguey

Le soit, après un bon repas, bien plus riche que la veille, l'hôtel propose un ballet aquatique, Les nageuses ont de jolis petits chapeaux.

suite à ce joli ballet, nous rejoidrons notre chambre, et l'air conditionné rendra l'âme peu après. Résultat, une nuit blanche



 
 
                   
 
 
Album mis à jour le 16-04-2009 22:37:07