Hier soir, nous nous sommes rendus au Concert De Kiss à la Rockhal à Esch sur alzette. Kiss : The Living Legends ... c'est eux qui le disent, et le concert allait me rappeler que ce n'était pas faux.

J'était déjà allé voir ce groupe hors du commun il y a 28 ans, c'était en 1980.   Brrr ça ne nous rajeunit pas ...

Mais commençons par le commencement ... et les embouteillages monstres aux abords de la salle vers 19 heures, tous les parkings sont pleins, et l'on cherche à se garer. Pour finir on trouvera un bon kilomètre plus loin. En arrivant au parking plein, on s'apercevra qu'il reste 1 kilomètre et demi à faire à pieds pour rejoindre la salle. Pas glop, surout pour la sortie ... une demie heure de marche dans le noir, après s'être éclaté, Pas glop du tout, surtout que pendant l'aller, Carine n'arrête pas de râler sur le manque d'organisation. Plus jamais elle ne viendra à la Rockhal, c'est définitivement définitif.

 Bref après une peite demie heure de marche, nous arrivons enfin à la salle vers 19h40. Face à la Rockhal, un parking à moto ... bon à savoir pour la prochaine fois.

On a le temps de prendre un verre, une file interminable au bar à l'extérieur, mais personne au bar de l'intérieur, on se fait donc servir très vite, on ressort, tiens des collègues de bureau, salut , tiens toi-ici ... ben oui ... etc.

En y regardant bien la majorité du public se situe tout juste entre le public de Lorie et celui de Franck Michael. les quadragénères nostalgiques sont largement majoritaires. Il y a aussi des jeunes ados, dont certains sont maquillés aux couleurs de leurs idoles ... tout comme je l'avais fait en 1980... c'était le bon temps.

Vers 20 heures, on se déciide à entrer dans la salle. 20heures 30 précise. les lumières s'èteignent .

Tout comme en 1980, Kiss n'avait pas choisi des manchots pour la première partie. C'était , à l'époque, un groupe de hard qui venait de sortir son premier album, des jeunes débutants qui se faisaient appeler : Iron Maiden. Cette fois le groupe était Cinder Road. le premier titre est du bon hard Rock comme on aime, la suite se ralentit un peu et l'on situerait le style entre la pop et le Hard. Néanmoins, c'est de la bonne zique, et cela plaît assez au public présent. Une chose est sûre et c'est assez rare pour être signalé, ils ont réellement réussi à chauffer la salle.

Leur prestation dure une bonne demie heure. souhaitons leur une carrière aussi brillante qu'à Iron Miaden. Les lumières se rallument, un grand rideau noir s'abaisse présentant en lettre argentées KISS,

Vers 21h30, les lumières diminuent, une basse se fait entendre, on reconnaît déjà la patte de Gene Simmons, le rideau tombe, et c'est parti. Ma toute première impresion en voyant Paul Stanley apparaître torse nu fût "Oops il a pris un coup de vieux" quelques légers bourrelets et quelques "vieilles peaux" trahissent son age. Ca lui fait quand même 56 ans (et 59 pour Gene Simmons). quelques minutes plus tard, mon opinion était plutôt du genre "Il sont vachement bien conservés pour leu âge". en tout cas si je peux encre être comme ça dans 15 ans, je suis preneur.

Plus le show avance plus je retrouve le même show qu'il y a 28 ans (snif ... vraiment tout ça) les fumigènes, la guitare miroir, la guitare fusil, la basse en forme de hache, Gene qui crache du feu, le déhanchement de Paul, les feux d'artifices. Le show est réglé comme du papier à musique. Le frontman Paul Stanley, porte réellement la salle, avec ses déhanchements, ses mimiques, il harrangue la foule, il est à proprement parler déchainé, comme on l'aime.. Gene Simmons s'impose avec son armure et sa démarche lourde de gros monstre, écartant les bras pour faire apparaître ses ailes de chauve-souris et tirant la langue. Tiens, en passant, la taille des talons n'a pas diminué avec le temps. J'ai toujours été bluffé de les voir se dandiner, marcher et courir avec des chaussures pareilles. Tout est là pour nous faire revivre un grand moment de notre adolescence. Rien de neuf. Surtout pas. Les spectateurs sont là pour oublier les 25 ou trente dernières années. WE WANT KISS, et rien d'autre. Les deux "petits nouveaux" Eric Singer et Tommy Thayer n'ont rien a envier à leurs prédécesseurs tant pour la maîtrise de leurs instruments que pour leurs qualités vocales,  même s'ils sont un peu en retrait par rapport aux deux membres fondateurs, ils ont réellement trouvé leu place au sein du groupe. La Pyrotechnie est omniprésente, Tommy nous gratifie d'un sublime solo de guitare qui se termine en tirant avec une guitare lance-fusée (comme Ace il y a... OK je me répète). Le groupe sait exactement ce que le public attend et il le leur donne. Pas de surprise, surtout pas de surprise. On veut reculer dans le temps, chanter, danser, hurler en oubliant pour un soir que nous avons une famille à nourrir, un boss tyranique, ou des soucis de santé. Ce soir on a quinze ans pendant quatre heures. Kiss est pour nous un véritable elixir de jouvence.

La presse avait annoncé qu'ils joueraient l'album "Alive" de 1975. J'en avait été quelque peu décu. des morceaux cultes tels que "Shout it out Loud",  "Love Gun" , "God of Thunder" ou l'incontournable "I was made for lovin you" seraient-ils oubliés ? Que nenni, un rappel et Kiss nous revient pour ce best of. 

L'ambiance est super chaude, j'ai envie de me casser la voix (non, non, je ne me suis pas trompé de concert) aprés avoir hurlé sur "Rock and Roll all Nite" sous une pluie de confettis en fin de première partie, le public reprend en coeur "Shout it out Loud" et "I was made for lovin you" . Gene Simmons s'envole pour nous faire son numéro perché une dizaine de mètres au dessus de la scéne. Sa langue est toujours aussi longue et agile. il Crache le sang en nous gratifiant d'un solo de basse ... décapant.(voir une vidéo semblable ci-dessous) Peu après, Paul Stanley traverse la salle accroché à un câble pour aller chanter Love Gun sur une mini-scéne au milieu de la salle. Le show se termine evc  un "Detroit Rock City" tonitruant qui est hélas le dernier morceau. Le public est enchanté. Il a eu exactement ce qu'il attendait. un Show Kiss chaud. Et c'est une joyeuse bandes d'adolescents attardés agés d'une quarantaine d'années en moyenne qui quitte la salle, en se laissant aller à acheter le T-shirt souvenir (qu'on n'osera jamais porter quand la folie du moment sera redescendue*), le CD ou le poster. Carine qui ne connaissait Kiss que par "I was made for lovin you" a elle aussi adoré le spectacle même si je cite "C'est un super spectacle, mais c'est pas le le genre de musique que j'écouterais". Si Kiss n'est pas, loin s'en faut, le meilleur groupe de Hard Rock, il est certainement l'un des plus géniaux à voir sur scéne. Le Luxembourg était l'une des dernères dates de la tournée. Si vous aimez Kiss et que vous n'avez pas eu l'occasion de les voir. Vous avez indéniablement raté un moment inoubliable.

Alors juste pour vous mettre l'eau (et le sang) à la bouche ... deux petites vidéos piquées sur Youtube. 

Le programme de la soirée
(mais je peux me tromper) 

01. Deuce
02. Strutter
03. Got to Choose
04. Hotter than Hell
05. Firehouse
06. Nothin’ to Lose
07. C’mon & Love me
08. Parasite
09. She + Tommy Thayer solo
10. Watchin’ you
11. Rock Bottom
12. 100 000 Years + Eric Singer solo
13. Cold Gin
14. Let me Go, Rock & Roll
15. Black Diamond
16. Rock and Roll all Nite

 
Kiss  à Luxembourg

les photos ci-contre ont été piquées sur Kissonline.com

All photos by KOL contributor - Hiro Shiga.

* Oui, j'en ai acheté un ... je sais mais bon ....