Incroyable, on se fout de nous: Les profesionnels de la profession
8h55. Nous descendons dans le hall, sans nos valises. Pressentiment ? je ne crois pas à notre départ. J´ái vraiment límpression que Cédric ´nous a dit ca pour être débarassé de nous. Néanmoins, Carine et moi sommes les seuls à ne pas avoir pris les valises. Bon, OK, puisque vous êtes tous convaincus, on remonte chercher nos bagages ...
9h00, on rentre dans la chambre, on prend nos valises on vérifie que l'on n'a rien oublié, et ... le téléphone sonne.
Marc : "Allo"
Sylvia : "Monsieur Marc? C'est Sylvia, votre guide. J'ai essayé d'appeler les autres et je n'ai aucune réponse ?"
Marc : "Et pour cause, ils sont tous dans le Hall avec les bagages ... Cédric de Neckerman nous a dit que vous seriez là à 9 heures. "
Sylvia : "C'est qui ce Cédric, je ne le connais pas et je ne suis au courant de rien. Quoi qu'íl en soit, il faut attendre on ne peut pas quitter la Havane. Il y a une réunion du ministère du tourisme et on attend une décision. Je vous rappelle dès que je sais quelque chose. "
Marc : "Et moi je suis consigné dans ma chambre ? Pas question. Vous me rappelez à 11 heures, infos ou pas. Nous sommes unanimes. On ne veut plus rester ici"
Sylvia : "Dáccord, on fait comme cela ... Vous informez les autres? "
Marc : "OK, à tout à l'heure"
Voilà le genre de mission que je náime pas trop. apporter de mauvaises nouvelles ... Mais il faut ce qu'il faut. Les réactions vont dans tous les sens, certains sont désabusés, d'autres révoltés. On discute le coup dans le Hall, et on voit les groupes partir pour Varadero. 9 groupes quittent l´hôtel. Quant à Cédric, qui n'ignore rien de notre situation, il a fait lui aussi, comme je le pressentais, preuve de professionalisme en brillant pas son absence. Est-ce un effet pervers de la gueguerre entre Neckerman et Cubatour ?
11h05, Sylvia nous rappelle, pour nous dire que nous allons rester une nuit de plus à La Havane, parcequ'ìl est impossible de quitter la ville, je lui explique alors que plusieurs groupes ont quitté l'hôtel pour aller à Varadero. Elle n'est au courant de rien. Je lui passe Emile, qui bout à côté de moi. (Dédé est tellement énervé qu´il n'est pas monté) Et nous jouons un peu le rôle du gentil et du méchant flic. (C´était moi le gentil, si si) La décence m'ínterdit de relater ici les propos tenus ensuite ... non j'éxagère, mais le ton est ferme. Il est hors de question de rester une nuit de plus dans cet hôtel. Sylvia se vexe et dit "Si cést comme cela, je ne vous parle plus!". (Vachement professionnel comme réaction) Emile le prend mal et lui répond "alors moi non plus je ne vous parle plus." Je reprends le cornet. Je joue les gentils ... "il faut trouver une solution, nous emmener ailleurs. La situation est bonne, les autres sont partis. On veut partir aussi. Arrange le coup pour que l'on puisse manger, et, si il n'y a pas d'autre solution, arrange le coup pour les chambres. etc etc."
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