la Thaïlande n'est pas l'Europe
Quelles que soient ses convictions sur le sujet, la
découverte des bars et de la prostitution Thaïlandaise est
un choc auquel il est difficile d’être préparé. La plus mauvaise réaction est d'appliquer à un pays qui n'est pas le nôtre et à une culture où tout est différent, une morale qui n'est forcément pas la leur. Si la finalité reste la même, bien évidement, les codes sont totalement différents, et le côté glauque et discret qui entoure la prostitution dans nos contrées.est contrecarré par un côté festif et hyper visible. Les prostituées ne se cachent pas.
Il est certain que si on se cantonne aux coins les plus touristiques, on ne pourra qu'etre interloque par ce commerce QUI EST FAIT POUR LES TOURISTES.
Peut on dire que la France est un haut lieu du tourisme sexuel, en ne se basant que sur le Cap d'agde et le quartier Strasbourg Saint Denis de Paris ? Je ne pense pas... Et pourtant, c'est exactement ce que font ceux qui s'amusent a presenter la Thailande comme un paradis sexuel. Si la prostitution existe bel et bien et ne se cache pas, j'espère que les pautres pages que j'ai consacré à notre voyage vous prouveront que la Thaïlande n'est pas qu'un immense bordel, mais avant tout un merveilleux pays.
Le tourisme sexuel
En parcourant les différents site consacrés à la Thaïlande, je me suis aperçu que les termes "Tourisme sexuel" étaient en fait exclusivement réservés pour parler de pédophilie. Bien entendu, je tiens à condamner totalement tout ce qui touche de près ou de loin à la pédophilie. Durant notre voyage, nous n'avons rien vu concernant des enfants. Je sais que la Thaïlande a beaucoup agi pour perdre cette réputation et condamne très fermement tout rapport sexuel avec un mineur de moins de 18 ans. Les propos qui vont suivre concerne des filles majeures, considérées comme responsables de leurs actes et de leur choix.
De la chair fraîche à bon marché.
Sur les différents forums et dans pas mal d'écrits que j'ai eu l'occasion de lire, on parle souvent de l'occidental qui va se chercher de la chair fraîche, exotique et à bon marché. J'avoue avoir du mal à vraiment cerner la phrase. Pourquoi aller en Thaïlande pour trouver cela, alors que cela existe partout en Europe, dans les vitrines de Belgique ou de Hollande, dans les rues chaudes de France, ou dans les Eros center d'Allemagne. Une "passe" à Bruxelles coûtera généralement 35 à 40 euros. La prestation en Thaïlande (Bar fine + hôtel + tarif de la demoiselle) tournera aux alentours de 2000 Bahts (45 euros). Cherchez l'erreur. L'énorme différence, c'est que, comme je l'ai dit en parlant de notre "agent de voyage", de Pong la masseuse, des rameurs lors de notre excursion, les Thaïs ont l'art de vous faire croire que vous êtes importants. Alors qu'en Europe (OK je me fie à mes expériences cinématographiques) le contact a l'air d'être très professionnel, mécanique, mercantile, froid, glauque, malsain et plein d'autres adjectifs peu agréables, la fille de bar thaï vous a d'abord happé dans la rue, elle vous a ensuite quasiment dragué, et agit comme si elle était amoureuse, comme si elle avait vraiment envie de passer un moment avec vous. Bien sûr c'est un rôle bien répété, mais c'est sans doute cela que le Farang va chercher. L'impression qu'il y a quelque chose d'autre, que ce n'est pas qu'une passe avec une pute. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à utiliser ce vocable en parlant des jeunes filles thaïs qui pourtant vivent bel et bien du commerce de leur corps, mais aussi de leur sourire.
Maintenant, pour citer La Fontaine, "Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute". Et si le Farang est assez con pour y croire, il se fera plumer. Il ne faut jamais oublier que ces filles, aussi merveilleuses soient-elles, ont pour unique but d'obtenir un maximum d'argent. Une fois le farang appaté, et l'affaire faite, on verra ces hommes bedonnant et grisonnant balader leur TG partout. Et là ... comment dire ... C'est un contrat, et vous pourrez observer ces couples bizarres, qui se tiennent par la main, mais qui n'ont absolument rien à se dire, qui d'ailleurs n'ônt pas le langage commun pour se dire quelque chose (Le Thaïglish se limite quand même à une petite vingtaine de mots). Et quand vous voyez ce genre de couple au restaurant la première réflexion qui vous vients c'est "Qu'est-ce qu'elle s'emmerde,", et ça se voit. En Thaïlande, les "couples" n'ont rien à se dire, c'est terrible ! les filles dinent en silence en calculant combien elles vont pouvoir envoyer à leurs parents.
Une question économique avant d'être morale.
On peut évidement sortit le lancinant couplet de "la prostitution c'est pas bien", couplet qui n'a pas lieu d'être, une fois sorti du contexte culturel judéo-chrétien... Bref, nous, Occidentaux ne sommes pas le centre du Monde et hormis la nôtre, peu de cultures dans le monde diabolisent le sexe, qu'il soit tarifé ou non..
le bouddhisme, tout en étant garant de la morale, prône la tolérance envers ceux qui s'en écartent. Ainsi, il entretient l'idée qu'un homme qui va voir une prostituée, entachant ainsi sa moralité, peut se racheter assez facilement en faisant de bonnes actions. Il en va de même pour les prostituées qui vendent leur corps... Par ce truchement, la prostitution est socialement exempte de la connotation négative propre aux grands concepts judéo-chrétiens. Il n'est donc pas infamant de se prostituer en Thaïlande, et cela correspond toujours à un destin, quelle que soit la signification que l'on donne à ce terme.
Un travail comme un autre.
Loin de moi l'idée de prôner la prostitution et de le placer comme le métier idéal, néanmoins, le plus vieux métier du monde est présenté en Thaïlande comme un métier acceptable, permettant de faire vivre sa famille. Il peut donc être tentant pour une jolie jeune fille de descendre dans un lieu touristique pour augmenter singulièrement ses revenus et devenir un soutien pour sa famille. Si ce n'était pas un métier de type sexuel, la plupart d'entre nous montreraient ces filles en exemple, Regardez comme elle vient en aide à ses parents. Quelle chance ils ont d'avoir une fille comme cela. En Thaïlande, la prostitution n'est pas mal considérée du tout. Il s'agit d'un travail comme les autres. Pour les Thai, vendre son corps est un métier. Un vrai. A la différence de beaucoup de prostituées dans le monde qui font croire à leurs parents qu'elles ont un super boulot dans un bureau ou une fabrique quelconque, en Thaïlande, les parents savent parfaitement ce que font leurs filles. Vouloir appliquer à la prostitution de bars en Thaïlande, notre mode de pensée occidental, tout comme comparer la prostitution ici et là bas, serait une erreur à ne pas commettre. Comme je l'ai déjà dit plus haut je ne suis aucunement client de ce genre de service, ni ici, ni là-bas. Néanmoins, c'est un sujet qui m'interpelle, et si la prostitution organisée dans nos contrées est un milieu assez glauque, malsain ou les filles sont majoritairement importées et exploitées, le tableau thaïlandais est absolument différent. Il y a un côté festif, les filles travaillent pour elles et choisissent leur client. Au risque de me faire bombarder de messages haineux, j'ai envie de dire que c'est plus "sain" là-bas. Attention, quand je dis sain, je ne parle pas de santé, le Sida est hélas très présent.
Pourquoi tant de prostitution en Thaïlande ? La vraie question est de savoir pourquoi est-elle aussi visible ? Il n’y aurait d’ailleurs pas plus de prostitution en Thailande que dans le reste des pays voisins comme les Philippines, le Laos, le Cambodge ou bien la Chine. Le commerce sexuel est certes développé en Thailande, mais il n’est pas présent de la même manière dans les hauts-lieux comme Pattaya ou Phuket que dans le reste du pays. Ces temples du sexe ne seraient d’ailleurs qu’une partie émergée de l’iceberg. En effet, il y a une demande de la population locale bien supérieure à la demande extérieure. Les thaïs dépensent beaucoup d’argent pour satisfaire leur désir sexuel, la plupart vont régulièrement au salon de massages : « ces salons sont tellement populaires que l’on y rencontre toujours quelqu’un qu’on connait » nous confie un jeune homme. Pour les hommes thaïlandais, les aventures dans les salons de massage n’ont rien de honteux, ainsi perdre sa virginité avec une prostituée constitue un rite initiatique pour un jeune et fréquenter les bordels, une forme de socialisation.
Je me suis demandé si le fait que la Thaïlande (le Siam) n'ait jamais été colonisé n'a pas joué dans cette approche du sexe. Aucune influence chrétienne n'a jamais agi dans le Royaume...
Une vie plus confortable ?
Surtout, ne pas faire de généralités sur ces filles et ces femmes qui viennent de tout le pays vendre leur corps. Chacune a ses propres raisons, sa propre histoire, son passé…En Thailande, le coût de la vie et surtout de la nourriture sont très bas, mais alors, pourquoi se prostituer si ce n’est pas indispensable ?
Essentiellement originaires des zones rurales du Nord et du Nord-Est de la Thailande, ces jeunes femmes ont peu d’opportunités d’emploi dans leurs villages et souvent, elles commencent à se prostituer parce qu’elles en ont assez d’exercer un travail pénible et très mal rémunéré. Pour de nombreuses autres jeunes femmes, la prostitution est le seul moyen de rembourser ses dettes ou celles de sa famille. Pour un grand nombre d’autres, la prostitution leur offrirait une vie plus confortable. Une fille gagnerait 5 à 10 fois plus d’argent en se prostituant qu’en travaillant. Enfin, la proportion des femmes abandonnées par leur ami ou mari à la naissance de leur enfant est impressionnante. Loins d’être dépendante financièrement de leur mari, se prostituer est cependant un moyen facile et rapide de gagner beaucoup d’argent et ainsi de subvenir aux besoins de la famille.
Je me suis juste posé une question. Si, en Europe, la prostitution n'était pas montrée du doigt comme quelque chose de sale, de dégradant, si dans l'éducation des enfants la prostitution était un métier comme un autre, mais qui rapporte bien, si notre morale judéo-chrétienne n'existait pas... Combien de jeunes filles pauvres, sans éducation choisirait ce métier plutôt que d'aller travailler dans une usine, à la caisse d'un grand magasin, ou comme "technicienne de surface". Mais avec de si ... et tant mieux si ce n'est pas le cas.
Si la plupart des filles rentrent dans la prostitution dans un but économique, hélas beaucoup y reste pour le côté pratique. Le niveau économique des étrangers leur permet de laisser des sommes que les locaux ne peuvent pas payer. Les filles obtiennent donc des revenus nettement supérieurs à une trvailleuse normale. Je fais d'ailleurs ici une parenthèse concernant les travailleurs du tourisme dans tous les pays pauvres. Dans tous ces pays, et je citerai entre autre l'Egypte et Cuba, le contact direct des touristes est très rentables, un guide touristique, ou une femme de chambre gagne plus en pourboires qu'en salaire. On pourrait également comparer la situation des prostituées de Patong beach à celle des travailleurs du tourisme. Elles ont des revenus très supérieurs à la moyenne. Beaucoup envoie pas mal d'argent à leur famille, on parle souvent de 50%, mais cela les situe toujours dans une classe économique très aisée, ce qui hélas ne les motive pas à viser autre chose. Elles gaspillent d'ailleurs souvent beaucoup leur argent et c'est aussi comme çà qu'on peut les reconnaître dans la vie de tous les jours. Sur un forum de voyage, j'ai lu cette phrase assez réductrice mais , hélas, pas totalement fausse : "Rien n’empêche ces femmes à accepter un boulot à 6000 THB par mois, mais alors elles ne pourront pas se payer le dernier téléphone portable de Samsung." Beaucoup se contente de vivre au jour le jour, en ne regardant pas trop à la dépense, profitant de leur nouvelle classe économique, mais oublient que leur métier se terminera très probablement avant d'avoir atteint l'âge de 35 ans.
Pour vendre son corps, encore faut-il être belle et jeune ! Beaucoup de ces filles de joie changent de métier avant d’avoir 30 ans. La plupart cherche un farang (un étranger) pour partager leur vie ou même se marier, celui-ci pourrait leur offrir un confort financier, à elle ainsi que leur famille. Bien sûr parfois, c’est une relation vouée à l’échec basée sur l’argent et le sexe. Mais encore une fois, essayons d’éviter les généralités abusives, les idylles entre étrangers et Thaïlandaises restent possibles et de nombreux couples ayant trouvé l’amour vivent aujourd’hui très heureux en France, ou en Thailande. Là aussi, selon les sources, tout et son contraire a été écrit. Parfois on vous présentera la prostituée comme quelqu'un de responsable et de courageux qui a mis de l'argent de côté et qui deviendra une bonne épouse, qui fera les efforts nécessaires pour apprendre sur le tard ce qu'elle n'a pas eu le temps d'apprendre étant jeune. D'autres sources présente la prostituée comme une femme paresseuse, qui ne fera jamais rien d'autre que de se laisser vivre. Entre ces deux extrêmes, tout doit certainement exister.
Une planète, mais plusieurs mondes.
On a entendu toute sorte d'arguments du genre "Et alors c'est parcequ'elle est née dans un pays pauvre qu'elle est obligée de se prostituer ?". Ce genre de question "à la noix" a le don de m'énerver. Chacun a le droit de rêver d'un monde égalitaire ou tout le monde gagnerait la même chose pour un même travail. (mais croyez moi, si le chinois gagnera plus, l'europèen y perdrait pas mal), mais la réalité est toute autre, nous vivons sur la même planète, mais dans des mondes différents. Bref quiand j'entends ce genre de question, de manière sarcastique deux réponses me viennent immédiatement. D'abord un truc du genre "Et alors c'est parcequ'elle est née dans un pays pauvre qu'elle est obligée de bosser 12 heures par jour, sept jour sur sept pour un salaire de misère?", ou alors quelque chose du type "Ah, non, elle peut aussi mourir de faim si elle veut". Je sais que la réponse est idiote, puisqu'on ne meurt pas de faim en Thaïlande.
Un autre argument typique est le côté "esclavage moderne", La majorité des filles de bar ont choisi de leur plein gré cette "activité" car elle est largement plus lucrative que toute autre forme de travail en Thaïlande, les prostituées "libres" sont, dans la population, celles qui ont le niveau de vie le plus élevé. (NB: Je ne nie pas l'existence de l'esclavage sexuel, les "prostituées de force", low-cost, sont destinées au "marché local" à "bas-revenus" et sont souvent originaires d'autres pays, dont la Russie).
Transposer le modèle européen en Thaïlande est absolument stupide et prétentieux. Dire que toutes ces filles des victimes exploitées est tout aussi stupide que de dire qu'elles le font par goût ou par vocaction. Comme pour l'immense majorité des métiers, on y arrive par un mélange de hazard, d'éducation ou de manque d'éducation, de chance ou de malchance, de qualités physiques ou intellectuelles, de critères économiques, personnels, familiaux, géographiques, sociaux et religieux. Je vais encore me faire des amis, mais je vais poser une vraie question stupide: "Combien de caissières ont rêvé d'être caissière?".
Je vous traduit ici une ohrase de l'une de ces filles qui avait très nettement la tête sur les épaules et qui ne manquait pas d'humour :
Il est plus rentable d'aller vers des métiers plus rénumérateurs, comme l'assistance aux personnes en mal d'affection,
plutôt que faire la rizière pour un petit salaire, ou d'autres métier pénibles et peu payés.
Alors qui peut juger ?
En conclusion
La prostitution est une réalité dans tous les pays du monde, elle revêt différentes formes, de la plus visible à la plus secrète, elle est parfois officielle, parfois tolérée, parfois interdite. Toute action permettant à une femme de choisir une autre voie est évidement positive. Très rares sont les prostituées qui font ce métier par envie et avec conviction. Et je ne crois pas qu'il existe des prostituées heureuses. Néanmoins les prostituées Thaës qui offrent leurs services aux touristes étrangers ne sont certainement pas les plus à plaindre. Elles exercent leur métier relativement librement, choisissent leurs clients et gagnent leur propre vie. Il est des tas de pays dans le monde oû les prostituées sont nettement plus à plaindre et à aider qu'en Thïlande. Et il ne faudrait pas faire des milliers de kilomètres pour trouver des filles, esclaves de leur macs, sans papiers officiels, et qui ne travaillent pas dans leur propre uintérêt, mais bien pour le compte de quelques mafieux en tous genre.
Une petite vidéo qui relativise, et ou chacun trouve ce qu'il veut y trouver.
Quelques citations trouvées sur le net au gré des forums
De plus le phénomène de la prostitution en Thailande est bien plus complexe que tu ne le penses, je ne dis pas toutes mais la plupart des filles qui le font ne sont pas obligé ni forcé de le faire, c'est vraiment une image d'épinal. As-tu deja discuté avec elles? Non je crois pas, tu penses savoir, c'est pas pareil. La plupart le font par vénalité, pour le fric tout simplement, plus facile de gagner 3000 TBH par jour que 6000 par mois en travaillant a l'usine. Je ne dis pas que je souscris, je constate juste. J'aime pas plus que toi voir des vieux libidineux avec des petites de 20 ans. J'ai même engueulé une fois une amie qui tient un bar car je pensais qu'une fille travaillant chez elle avait 15 ans, elle m'a montré son passeport, elle en avait 21 et m'a dit que c'était son choix et que je n'avais rien a en dire. Tu vois des fois nos grands principes ne sont pas partagé, que faire, les obliger car nous on a raison et pas eux? Alors moi maintenant je rigole quand je vois qu'elle couillonne un farang en lui tirant du fric, il a qu'a pensé avec son cerveau et pas avec sa b...e Tire la langue De plus ca fait longtemps que je ne vois plus d'enfants se prostituant, ca existe peut-être toujours et ca je suis absolument contre mais Taksin (l'ancien 1er ministre) a fait au moins une chose de bien, c'est combattre la pédophilie. Ce genre de tourisme répugnant s'est exporté ailleurs malheureusement et notamment en Afrique Triste
Les prostituees destines aux touristes sont des VOLONTAIRES QUI choisissent de donner eur corps par pur materialisme ( acheter la maison la plus voyante la plus belle le dernier portable un scooter ..c est du pur consumerisme...en fait beaucoup de ces filles sont tout bonnement trop feignantes pour travailler ..je sais de quoi je parle j ai frequente des filles de pattaya a de nombreuses reprises et elles sont bien volontaires on leur proposerait un emploi normal qu elles refuseraient donc il n y a pas lieu d avoir de "compassion"...sachez que certaines deces filles ont un niveau de vie bien superieur a vous et se font entretenir par plusieurs "farangs"...juste pour corriger les inepties lues ici et la
Déjà quand tu prends une lady bar tu es très mal parti, leur métier c'est de prendre du fric aux étrangers, quel que soit le moyen. Elles peuvent attendre 10 ans pour arriver à leurs fins et aller très loin.
Rien n’empêche ces femmes à accepter un boulot à 6000 THB par mois, mais alors elles ne pourront pas se payer le dernier téléphone portable de Samsung.
C'est une collection de poncifs qui ne peuvent s'appliquer qu'au "tapineuses" ou bien aux filles "de bordel", et encore ! Les "filles de bar" en Thaïlande ne sont jamais obligées de partir avec tel ou tel micheton, elles se "jettent" sur les prospects pas trop moches en premier ...
En fait, ce qui nous a choqué, ce n'est pas tant la prostitution en tant que telle car on la voit partout en Asie (même si elle est vraiment visible en Thaïlande), non, le plus affreux pour nous était de voir tous ces vieux Allemands (pardon pour les Allemands "normaux") dégoulinant d'alcool, les yeux fatigués, le ventre débordant par dessus leurs tatouages, leurs boucles d'oreilles.. qui passent des vacances dans ces lieux, accompagné d'une poulette qu'ils payent à la semaine.
Pour les abrutis qui on un probleme avec la prostitution en Asie du sud est,qu'ils regardent chez eux comment ça se passe!!!!!!!!! je pense qu'apres réflexions ils se diront que c'est plus "sain" la bas.
Moi qui habite une grande ville d'Isan, il y a deux sortes de ''Prostitution''
-La 1ere, qui a pignon sur rue, reservee pour les falangs, bars etc... ou les filles bossent dans le bar et vont avec le falangs si ca leur dit. J'appelerais ca la prostitution libre.
-La 2eme, qui est cachee, se sont les bordels pour thais.Dans des Soi sombres, sans lumiere.Les filles sont parquees dans un local dont la porte d'entree est fermee a cle.Elles ne voient jamais le jour. le nombre de chambres varie suivant la grandeur du local.Chambres insalubres dont il y a bien longtemps que les draps n'ont pas ete changes, un bac avec de l'eau et une gamelle pour se laver en guise de salle de bain.La pluspart des filles que l'on retrouve la dedant ne sont meme pas Thaies et viennent du Laos, je suppose en situation irreguliere. Elles ne sont pas libre d'aller avec ou pas celui qui l'a choisi.Bien sur la police est au courant de ces endroits et recoie des dessous de table des tenanciers pour fermer les yeux.Combien elles elles ont sur le prix d'une passe (500 bahts verses au souteneur ,voir moins) je n'en sais rien...
Pensez-vous que ces filles mènent des vies misérables? Certaines peut-être. mais beaucoup mènent une grande vie par rapport à ce qu'elles vivraient sans ce métier.
Liens externes
Voici quelques pages web concernant le sujet (et dont je me suis parfois plus qu'inspiré, j'espère que les auteurs ne m'en voudront pas)
La prostitution en Thaïlande
Thaïlande(Phuket): Les filles de bar
Chaudes Nuits Thaïes
Et pour terminer un article touvé sur le site du CRDI , qui aborde le sujet autrenment et surtout met en avant le problème phénoménal du Sida en Thïlande.
Solution de rechange pour les prostituées Thaïlandaises
par Daniel Girard, boursier du CRDI à l'emploi du Gemini News Service
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Le touriste étranger désire souvent aller dans le nord de la Thaïlande pour y visiter les peuples des collines. Pour de nombreux Thaïlandais, la région est un lieu de recrutement des prostituées qu'on fait travailler dans des salons de massage, des salles de danse ou des services dits d'escorte un peu partout dans le pays.
Des interviews effectuées dans dix villages des provinces septentrionales de Chiang Rai et de Phayao ont permis de faire un premier portrait des travailleuses du sexe : absence d'instruction, manque de sensibilisation aux maladies transmises sexuellement, attrait pour un emploi bien rémunéré, et attitudes culturelles qui ne stigmatisent pas les jeunes femmes qui exercent la prostitution. Car la femme gagne infiniment plus en s'adonnant à ce commerce que comme ouvrière en usine, affirme l'Association thaïlandaise de la population et du développement communautaire
( atpd ).
L'atpd s'est associée avec la Croix-Rouge thaïlandaise de Bangkok pour mener un projet commandité par le crdi. On veut ainsi mettre à l'essai un programme d'emplois comme solution de rechange à la prostitution chez les jeunes femmes de 12 à 19 ans originaires du nord de la Thaïlande. La tâche sera immense pour les deux organismes.
Les estimations du nombre de personnes qui s'adonnent au commerce du sexe en Thaïlande varient considérablement. Les chiffres avancés par le groupe atpd-Croix-Rouge vont de 300000 à 500000 personnes dans plus de 10000 établissements du pays tout entier. La majorité des travailleuses du sexe semblent provenir des provinces du nord, particulièrement Chiang Mai, Chiang Rai et Phayao. Un des premiers objectifs du projet était de savoir pourquoi elles faisaient un tel choix.
L'une des raisons avancées est le désir de faire de l'argent pour soutenir leur famille pauvre. Mais plus que la nécessité économique, il y aurait l'image relativement positive, dans la région du nord, que confère cette profession. La prostitution est souvent perçue comme un moyen de parvenir à l'aisance matérielle et à un style de vie confortable. Vient s'ajouter à cela une longue tradition en vertu de laquelle les femmes du nord, à la peau claire, jouissent davantage des faveurs des Thaïlandais. Elles ont donc moins de difficulté à percer dans le milieu, à tel point que les chercheurs ont eu du mal à trouver dans cette région des ouvrières en usine ou sur des chantiers de construction.
La prostitution offre une gratification immédiate : des biens matériels, dont la voiture, et les fonds suffisants pour bâtir une maison familiale. Par comparaison, d'autres carrières exigent souvent de grosses dépenses, qu'il s'agisse des stages de formation ou des uniformes.
Poursuivre ses études au-delà du primaire exigerait trop de ressources financières sans pour autant apporter une récompense matérielle adéquate. Quand la prostituée en fin de carrière retourne chez elle, c'est pour épouser des hommes qui estiment que l'exercice de la prostitution confère aux femmes un statut plus élevé et une meilleure connaissance du monde qu'elles n'auraient eu si elles étaient restées au village. Des garçons interviewés dans différents villages l'ont confirmé.
L'incidence accrue du virus de l'immunodéficience humaine ( vih ) et du sida ( syndrome d'immunodéficience acquise ) est cependant susceptible de modifier les attitudes sociales actuelles à l'égard de la prostitution. Dès qu'une personne ou deux dans un village deviendront sidéens et mourront, l'image de la profession se transformera, selon l'atpd. L'Organisation mondiale de la santé ( oms ) a signalé l'an dernier que près de deux millions d'Asiatiques, soit le cinquième du total mondial des victimes, ont été infectés par le virus du sida ; on s'attend à ce que le continent connaisse une propagation pire encore dans les années à venir.
Coûts humain et économique
La Thaïlande compte près de 500 000 séropositifs. Elle occupe ainsi le deuxième rang en Asie après l'Inde où, déclare l'oms, vit un million de malades sur une population quinze fois plus importante que celle de la Thaïlande. Outre le coût humain, le gouvernement thaïlandais prévoit des pertes financières de 9 milliards de dollars américains d'ici à la fin du siècle si la propagation de la maladie n'est pas ralentie. Mais les prévisions de l'atpd sont encore plus alarmantes : d'ici à l'an 2000, 4,2 millions de Thaïlandais seront séropositifs et 920 000 mourront de la maladie. Selon l'oms, même si le partage des aiguilles et les contacts sexuels entre hommes sont considérés comme « d'importants modes de transmission », près de 75 % des infections dans les pays asiatiques sont le résultat de contacts hétérosexuels.
L'atpd et la Croix-Rouge thaïlandaise affirment que, en dépit de l'opinion populaire, ce sont les Thaïlandais et non les touristes, pourtant nombreux, qui sont les principaux clients des prostituées du pays. Un rapport de la Deemar Company de mai 1990 indique que 75 % des Thaïlandais de sexe masculin interrogés s'étaient rendus, à cette date, chez une prostituée.
En sélectionnant cinq villages dans chacune des provinces de Chiang Rai et de Phayao, le projet visait des collectivités où de nombreuses femmes s'adonnaient à la prostitution, qui n'avaient jamais tiré avantage d'un programme de sensibilisation au sida et qui vivaient dans une grande pauvreté. Ajoutons que les deux provinces connaissent une forte incidence de l'infection au vih.
L'équipe a demandé à 1 200 personnes de ces villages mais aussi de Bangkok de remplir un questionnaire pour mieux connaître leur point de vue sur le métier de la prostitution. Dans cet échantillon, on comptait des femmes de 12 à 19 ans susceptibles de choisir cette carrière, des jeunes hommes du même âge, des parents, des notables des villages, des ouvrières en usine, et des femmes travaillant dans les secteurs de l'entretien, du nettoyage et de la construction. Au questionnaire s'ajoutaient des interviews en profondeur auprès de petits segments de chaque groupe.
Promouvoir des solutions de rechange
L'équipe est à compiler les données obtenues afin d'élaborer, puis de mettre en uvre un programme-pilote qui offrira aux jeunes femmes une solution de rechange au métier de prostituée. Bien que le programme soit encore au stade de la planification, les chercheurs sont déjà convaincus que, pour réussir, leur projet doit attaquer le problème sur trois fronts en offrant une solution crédible au métier plus rémunérateur de prostituée, en améliorant leur niveau d'instruction ( on songe à un programme de bourses ) et en prodiguant à cinq notables respectés de chaque village de l'information sur les maladies transmises sexuellement et sur le sida. Ceux-ci ramèneront leur savoir au village pour le transmettre à des membres de la communauté.
Puisque, pour les gens du nord du pays, la réussite financière est majeure, la mission essentielle des chercheurs consiste sans doute à obtenir les fonds nécessaires pour offrir des occupations mieux rémunérées dans les villages et leurs environs. Les responsables espèrent produire une cassette vidéo et présenter une compilation de leurs résultats aux gouvernements et aux organisations. On pourra ainsi reprendre le même programme ailleurs en Thaïlande et dans d'autres pays.
Les lecteurs peuvent reproduire les articles et les photographies du CRDI Explore à la condition de mentionner les auteurs et la source.
ISSN: 0315-9981. Le CRDI Explore est répertorié dans le Canadian Magazine Index.
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