Madère: L'île aux fleurs et aux mille virolos » L'ouest à moto  (44 Diapositives)     [Page 1 sur 1] :: Atteindre     
 
 
                   
 
 

L'ouest à moto

Le me suis levé complètement cassé ce matin, vraiment pas la forme, et ça va me poursuivre toute la journée, voire empirer. Bref nous sommes parti avec plus d'une heure de retard pour découvrir l'ouest de l'île.

Premier objectif de la journée :

Curral das freiras

Sur la route, on peut admirer une vallée encaissée : La ribeira dos Socorridos coule au fond d'une gorge très impressionnante et débouche sur la mer visible dans le lointain

Comme souvent, la route conseillée vous invite à prendre les tunnels. Evitez-les à tout prix, on pourrait croire qu'ils n'ont été construits que pour vous empécher de voir les plus beaux paysages.

Tout au fonc c'est Curral das Freiras.

Voilà un panneau bien inutile, c'est comme ça partout ...

en montant vers le Pico do Serrado, les paysage reste superbe.

Les montagnes abruptes sont imposantes.

Pico do Serrado

sur la route de Curral das freiras
1094 mètres, à 8 seulement kilomètres de la côte.

La mer n'est jamais loin.

Tout est prêt pour préparer l'Espetada, autre spécialité locale.

Les Madériens, le dimanche ou un jour de congé, puisqu'ils ont toujours un regard sur la mer, adorent partir à la montagne et faire un barbecue dans les pinèdes et les forêts d'eucalyptus. Ils apportent toujours avec eux un peu de gros sel, quelques gousses d'ail et de l'huile d'olive. Ils connaissent tous les bons bouchers et épiciers de la région et s'arrêtent au village prendre un morceau de lombo, cette partie de boeuf qui comprend la fleur de peau.

Le temps de couper la viande en cubes, de les saupoudrer d'ail haché, de gros sel et les enduire d'huile d'olive, les hommes sont revenus avec des branches de laurier grossièrement émondées pour confectionner les brochettes. On les dépose sur le gril et, de temps en temps, on les secoue avec le côté de la main pour faire tomber le gros sel qui vient attiser le feu pour le maintenir bien vif.

Si on a pris un morceau de lombo, point n'est besoin d'ajouter d'autre chose; sinon, on suspend la brochette en pressant un morceau de beurre avec un papier aluminium au-dessus du dernier morceau afin qu'il coule tout doucement sur la viande.

Dans les restaurants, il existe une version plus rapide, où on cuit la brochette nature et on l'enduit ensuite avec un beurre à l'ail.

Version marinée

Cette version est moins répandue à Madère et constitue un repas d'occasion.

  1. Préparer la viande en cubes; saupoudrer d'ail haché, de gros sel et de feuilles de laurier broyées;
  2. Dans un contenant, mettre ½ portion de vin de Madère sec et ½ portion d'eau; laisser mariner la viande 30 minutes;
  3. Déposer ensuite sur un papier absorbant; monter les brochettes et griller.

Cuisson et présentation

Les cubes de viande sont piquées sur une brochette de métal ou une branche de laurier. Il ne faut pas déposer les brochettes dans les flammes ni dans la fumée mais près des braises jusqu'à ce que la viande atteigne le degré de cuisson désiré.

Vous trouverez des espetadas dans tous les restaurants madériens. La coutume est si ancrée dans les habitudes alimentaires qu'on a créé un support en fer forgé terminé en "T" dont chaque branche du "T" est fendu au centre afin de retenir la brochette. Une petite assiette est ensuite posée en dessous pour recueillir les jus. Les brochettes sont très longues et présentent une lame en "V" afin de mieux percer la viande.

Fort goûteuses, les brochettes sont servies telles qu'elles avec des milho frito et des pommes de terre frites ou une salade du jardin.

Source : Saveurs du monde

Des routes sinueuses dans des paysages somptueux.

Le centre de l'île est un vrai paradis pour les motards, à condition qu'ils aient prévu des vêtements chauds.

Virollos, virages, sur des routes en excellent état. Un réel plaisir.

Descendons donc vers Curral das Freiras.

Curral das Freiras est un village sans intérêt. Seule la route pour s'y rendre est intéressante, et l'histoire du village. Le village est construit au fond d'un cratère, à 660 mètres d'altitude,

Le nom "Curral das Freiras" vient des nonnes qui s'étaient réfugiées là au moment de la révolution française après l'attaque des bateaux des pirates.

La culture de la banane une autre spécialité locale.

Avant d'arriver aux vignes.
La culture en terrasse n'est pas vraiment un choix, mais plutôt une obligation.

Un petit coup d'oeil vers Funchal

Les pancartes qui indiquent Miradouro vous amèneront vers de très beaux points de vue souvent aménagés avec des places de parking presque plates.

Nous allons descendre vers Ribeira Brava pour prendre la route qui traverse l'île du sud au Nord.

Un dernier coup d'oeil vers les falaises de la côte sud.

avant de partir pour le nord. Une route sans intéret aucun, sauf quand vous évitez le tunnel. quelques kilomètres de routes pittoresques.

Réaménagée, la corniche du nord comprend deux itinéraires. Un rapide, qui fait passer plus de temps sous les tunnels qu'à l'air libre. Un lent, mais pittoresque, qui suit l'ancien tracé de la voie en bord de mer. N'hésitez pas à emprunter ce dernier signalé par des flèches à chaque entrée de tunnel.

La corniche, il est important de prendre la route dans le sens Sao Vicente vers Porto Moniz, l'ancienne route très étroite empéchant les véhicules de se croiser,est à sens unique vers l'ouest.

Un car wash gratuit ... à moto, prudence ...

Falaises, cascades et tunnels "humides" !

Toute la route, à flanc de falaise est toujours à l'ombre.

Mais les paysages valent raiment la peine.

L'atlantique vient battre les falaises.

Attention aux tunnels, il y rège une humidité imprévue (en gros, on roule dans l'eau ).

Et nous voici arrivés à Port Moniz, au nieveau de la mer, à l'extême ouest, prêts pour une nouvelle ascension.

Dix minutes plus tard, Porto Moniz vu du haut. Des piscines naturelles d'eau de mer ont été aménagées entre les rochers. Elles sont alimentées à marée haute par les vagues.

La route que nous venons d'emprunter.
Quand on vous dit que c'est génia pour les motards.

Le Paul da Serra est un plateau dont l'altitude moyenne est de 1500 m. Il occupe la partie centre ouest de l'ile. Il fait environ 8 km sur 4 km. Prudence, vaches, moutons et chèvres en liberté.

C'est haut, mais c'est plat.

Résultat, des lignes droites, on prend un peu de vitesse, et à 1500 mètres, à 100 km/heure, avec une F650 GS, on se les gèle littéralement.

Plus on avance, plus on a froid. Vivement le retour à l'hôtel.
Cette route fait à peu près 30 kilomètres.

Toujours les paysages du haut plateau Paul da Serra

Une dernière ligne droite avant d'aborder le col

Le col d'Encumeada. La vue est superbe et permet l'observation des deux cotés de la vallée. Suivez les flèches Miradouro. Mais j'ai eu trop froid, je me sens vraiment mal, et on décide de rentrer par la via rapida.
Vivement l'hôtel.

Une dernière petite photo dans la descente, puis via rapida. La journée aurait pu être géniale, si nous avions eu l'équippement approprié (chaud) et si j'avais été en forme. Toute la journée je n'étais pas dans mon assiette. Le soir, arrivé à l'hôtel, j'ai garé la moto, je me suis assis sur le muret, et j'ai commencé à trembler : 40 de fièvre:
Vive les vacances.

 
 
                   
 
 
dernière mise à jour le 4/12/06 0:11