Le montage proposé par Babwin a été posté sur Le forum moto du roadster BMW R1150R. Merci de nous permettre de le mettre en ligne ici.
Babwin ne se contente pas de nous montrer très en détail mais avec plein d'humour son montage gps moto, il nous fait également part de ses premières expériences avec un GPS. Merci de nous faire partager tout cà. Voilà donc ce qu'il a posté :
Donc, l'idée c'est d'arriver à monter ça |
sur ça |
avec ça
Bon là, vous ne voyez qu'une main gauche, mais parfois il m'arrive d'en avoir 2
Bien, déballons le colis. Qu'avons nous la dedans ?
Alors de gauche à droite :
- le cable d'alimentation
- le set de vis (et le jeu de clé Allen kivabien)
- un kit de fixation pour commodo
- une patte de fixation (à usages multiples)
- une patte de fixation pour intercaler sous la tige du rétroviseur
- de la guidoline pour proteger le guidon (pour la patte suivante)
- une patte pour fixation sur guidon (que je vais utiliser)
L'ensemble est de très bonne qualité, visserie en inox.
Si j'en crois le plan de montage, ça devrait pas être bien compliqué :
mon fils de 4 ans devrait y arriver
Dans le cas du R1150R, je choisis de le monter sur la partie
centrale du guidon. Pour ça, y'a rien à démonter, c'est
noël
Hulahup barbatruc, voilà le résultat
Pour la guidoline, je vous conseille d'en mettre qu'une épaisseur.
Précautionneux, j'avais utilisé toute la bande mais ça
faisait une surépaisseur et le serrage de la patte était insuffisant
et du coup elle tournait trop facilement sur le guidon. Donc, moins on en met
et mieux c'est.
Une fois le TTR positionné sur son socle, ça donne ça
:
et allumé :
A ce stade, vous pouvez déjà utiliser le TTR
sur la moto, mais il ne sera pas alimenté. La batterie interne permet
de tenir environ 4 à 5 heures. Ca permet déjà de l'utiliser
un peu afin de vérifier à l'usage que l'emplacement est bon.
Pour l'instant, tout ça n'a pas pris plus de 10 minutes.
Donc, il reste à brancher l'arbre de noël sur le
secteur.
Deux possiblités s'offrent à moi :
1 - je me branche en direct sur la batterie, ni vu ni connu.
2 - je me prend quelquepart sur le circuit électrique, à un endroit
prévu pour ce genre d'excentricité.
Le branchement sur la batterie me plait moyen, surtout que le faisceau livré par
TOMTOM ne comprend pas de fusible. Et puis je préfère me brancher à un
endroit commandé par le contacteur.
Ce sera donc la solution n° 2.
A partir de là, faut utiliser le neurone restant et la boule de cristal
pour trouver où se brancher sur ce put%&£^¨§ de faisceau électrique.
Dans un premier temps, j'ai essayé de trouver le schéma électrique
sur le net, mais nada, nib, quepouic.
Solution de repli : je sais que la moto est précablée pour le
branchement d'une prise accessoire type allume-cigare. Je vais donc me repiquer
dessus.
Yapuka ...
D'abord un petit tour chez le concessionnaire pour trouver la
prise mâle qui irait bien dans la femelle
1ere déception : y'a pas.
Donc, ça va encore se finir par un infâme bricolage dont j'ai
le secret
Et c'est parti pour une séance de mécanique en mode improvisation.
D'abord, trouver cette foutue prise
Je sais que normalement elle se trouve à côté du démarreur.
Et hop, on tombe le cache en vulgaire plastoc (une vis), pas dur.
Oui mais là, je vois rien, pas de prise. On m'aurait menti ?
Sortage de lampe torche et d'un tournevis pour tripatouiller le faisceau :
Eureka, je les vois, là bas, bien planqués derrière le
démarreur
Si si, regardez bien, là :
La prise est bien planquée et s'accroche à son
démarreur comme un chapeau-chinois à son rocher. A un moment,
j'ai même envisagé de déposer le démarreur pour
l'attraper, c'est dire la détresse.
En fait, j'ai dévissé la cosse supérieure du démarreur
pour libérer une partie du faisceau, et j'ai pu attraper la (prise)
femelle en l'appatant avec un morceau de gruyère.
Voilà la bête
Avant d'attaquer le raccordement, je vérifie que la
prise est bien alimentée, des fois qu'il y ait un p'tit farceur chez
Béhème.
Et là, une bonne et une mauvaise nouvelle :
1 - y'a du jus
2 - y'en a tout le temps, même contact coupé
C'est
con, mais je pensais que la prise accessoire étant commandée
par le contact. Ménon. Tant pis, on fera avec. Je profiterais quand
même du fusible d'origine (15A), c'est déjà ça.
Reste à trouver comment se prendre "proprement" (notion qui peut être
toute relative chez moi) sur cette prise.
Bien sur, je pourrais faire des épissures ou poser des prises automatiques
sur les fils, mais j'ai pas envie de transformer la moto en armoire de raccordement électrique
péruvienne.
La prise femelle n'a rien d'habituel, les deux fiches femelles ont un diamètre
inter de 2,5 mm mais j'ai rien qui correspond sous la main ... sauf peut-être
une vieille nappe d'alim de disque dur de PC.
Yalaaaaa, je vais vous greffer un DD 3,5'' la d'ssus
Ben quoi, ça se ressemble vachement non ?
En mettant un peu de poil autour, ça devrait rentrer. D'abord, extraire les cosses de la prise blanche :
D'abord,
extraire les cosses de la prise blanche :
ensuite, souder ça sur le cable livré avec le TTR :
Y'a plus qu'à mettre 2 morceaux de gaine thermoretractable et le tour
est joué.
ça prend tournure, non ?
Là, il ne me reste plus qu'à étanchéifier
le bloc avec de la gaine thermo et du chatterton.
Bon, le raccordement étant opérationnel, y'a plus qu'à passer
le cable.
oké, donc je disais que y'a plus
qu'à passer la cable qui va du TTR à la prise accessoire.
Fastoche, hein !
Ben non, on n'est pas rendu.
Mon idée, c'est de passer tout ça sous le réservoir
d'essence, pour faire propre.
Donc, y'a juste à tomber le réso. Mais voilà, là je
vais regretter ma Ducat'. Sur la ritalienne, y'avait juste un crochet (modèle
grole de ski) à l'avant et le tour était joué : le
réso basculait en arrière et y'avait même un bras articulé pour
maintenir l'ensemble. Classieux (l'influence de la compèt ?)
Mais chez BM, je vais vous dire où se situe la différence de
poids entre un Monstro et R1150R : dans les 957 vis qui tiennent le réservoir
!
C'est pas grave, on est dimanche et j'ai
tout mon après-midi.
Allez hop c'est parti pour le grand dépouillage.
D'abord la selle et les écopes de radiateur.
Une fois que vous aurez dévissé tout ça :
vous pourrez envisager de retirer le réservoir.
Mais faut au préalable :
- déconnecter l'alimentation de la pompe à essence
- débrancher le circuit d'essence (2 tuyaux) grâce aux raccords
rapides. Ces trucs sont bien foutus, ils ferment le circuit quanr on les
désacouplent.
- débrancher les tuyaux de mise à l'air du réservoir
Et surtout, surtout, retirer toutes les rondelles de calage qui se trouvent
sur les silent-blocs de fixation des vis du reservoir, sinon c'est la perte
assurée (ce sont les rondelles dans le bol avec les vis).
L'énorme réservoir peut donc être soulevé et déposé gentiment à côté de
la moto.
[hint] éviter de faire le plein juste avant [/hint]
Pourquoi
ce réservoir est il si volumineux et ne contient il que si peu d'essence
?
Pour ça
Voilà, ça donne ça. On y voit déjà plus clair.
A ce stade, je me dis que je pourrais
rendre une petite visite au filtre à air.
(avant tout, je tient à précisier qu'aucun animal vivant n'a été martyrsé dans
la scène qui suit)
Maintenant, étudions
le cheminement du cable. (chantez tous avec moi)
Il est passé par ici
il repassera par là
(j'ai conservé le surplus de longueur
du cable d'origine TTR afin de pouvoir le remonter sur une autre moto ultérieurement.
J'ai tassé tout ça entre la batterie et le bazar qui doit être
la pompe du circuit de freinage / abs)
il arrivera par là
Et voilà le travail, tout est branché,
remonté, y'a même pas une rondelle en rab, nickel.
Après le remontage, vérification :
ça marche toujours !
je crois que j'ai bien mérité ma binouze.
Bon, sur ce, je vous ferais un autre jour un topo sur l'utilisation de ce
gadget.
Bien, maintenant que le plus simple est
fait (le montage), il reste le plus compliqué : savoir s'en servir
Pour ça, le TTR est livré avec toute une floppée d'accessoires.
D'abord, la partie informatique
- un cable USB (1 ou 2 je sais pas, y'a rien de marqué sur le sujet)
pour connecter directement le TTR au PC (utile pour charger les radars )
et faire les mises à jour de l'OS du TTR.
- une carte mémoire SD contenant la cartographie et les points d'interet
, d'une taille de 256 Mo (un peu juste à mon goût
pour y rajouter ensuite des itinéraires et des points d'intéret)
- un CD-ROm contenant quelques utilitaires (pas très utiles) et la
doc.
- documentation papier
Ensuite, la partie boule touffe
De gauche à droite :
- une centrale bluetooth
- une oreillette avec micro (plutot prévue pour la voiture, mais possible à utliser
sous le casque)
- une rallonge et son épingle pour les oreillettes
- un kit oreillette et micro à fixer dans le casque grâce aux
velcros au dos de l'oreillette et du micro
- un chargeur (pas en photo) pour recharger au choix le TTR ou la centrale
dent bleue. Le chargement du TTR n'est évidemment utile qu'en usage
voiture ou bien si vous n'avez pas fait le raccordement sur le faisceau de
la moto. A noter que pour la voiture, un kit (ventouse et chargeur sur allume
cigare) devrait sortir bientôt.
Je n'ai pas encore fixé l'oreillette dans le casque car pour l'instant
j'utilise l'autre. Ce n'est pas génant sur des trajets < 1 heure.
Les plus attentifs auront remarqué que les oreillettes sont équipées également
d'un micro.
Comment ça, d'un micro ?
Ben oui, le TTR est à commande vocale
Vous lui dites : "j'veux aller au barapute le plus proche", et il vous y
emmène par le chemin le plus rapide, sans oublier de passer par une
pharmacie
Non, en fait le micro est utilisé uniquement pour l'interconnexion
avec le téléphone. En effet, si vous avez un GSM équipé bluetooth,
le TTR pourra servir de relais et vous passer les appels entrants, mais vous
pourrez aussi composer à partir du TTR. La classe. Sauf qu'en roulant
c'est moyen. Enfin ... ça doit être moyen car dans mon cas je
suis pas arrivé à faire fonctionner ce gadget correctement.
Je vois bien les appels, mais je n'ai pas de son. Faut que je creuse ce truc
là à l'occasion, mais y'a pas le feu vu que j'ai pas envie
de m'en servir en roulant (sauf si un jour j'ai le cruise control qui se
bloque à 200).
En fait, le TTR correspond au TOMTOM GO 700 de la gamme auto, c'est donc
du haut de gamme.
Il est étanche, prévu pour des temperatures de -10 à +55.
La partie raccordement (alimentation, prise USB) sur le TTR est protégée
par une trappe avec un joint assurant l'étanchéité.
L'alimentation se fait grâce à 3 contacteurs montés sur
ressorts. Je confirme que ça marche pour l'avoir déjà utilisé sous
la drache. Par contre, pour le Kärcher, j'oserais pas.
La puce GPS est la SIRF star 3, c'est à dire la dernière génération.
Le fait est que dans la voiture (renault) le TTR n'est pas du tout géné par
le parebrise athermique : pas besoin d'antenne complémentaire.
L'autonomie du TTR sur batterie est d'environ 4 à 5 heures, celle
de la centrale bluetooth je sais pas encore (mais j'espère au moins
de quoi tenir une grosse journée de moto).
La mise à jour du TTR se fait très facilement, les procédures
sont simples.
A noter que l'OS du TTR est basé sur Linux, et qu'on trouve déjà des
développements complémentaires (par exemple http://wiki.opentom.org )
La cartographie standard ne comprend que la France, mais on peut acheter à peu
près toute l'Europe. Certainement utile pour les frontaliers.
Tout peut être commandé directement à partir du site
TOMTOM http://www.tomtom.com/
A noter que la cartographie de la France semble être récente
car des routes ouvertes il y a peu (moins de 2 mois) sont présentes.
Allez tiens, j'ai 5 min de libre au taf
, je m'en vais vous faire part du dernier épisode : l'usage du TTR au
quotidien.
Tout d'abord, ne perdez pas de vue que c'est mon premier GPS, je n'ai donc
pas de points de comparaison par rapport à d'autres modèles.
Autonomie.
Le TTR dispose d'une batterie interne rechargeable, mais non démontable.
En usage sur batterie, il y a environ 5 heures d'autonomie réelle.
Le TTR se recharge sur le 220 avec un chargeur externe, ou bien sur le 12V
de la moto si on a fait le branchement. L'autonomie du récepteur bluetouffe
dépasse les 10 heures, je ne connais pas encore la durée réelle
car je le recharge régulièrement. En tout, y'a assez pour rouler
une journée entière sans pb.
A noter que c'est le même chargeur qui permet de recharger le TTR et
le récepteur bluetouffe.
Paramétrage.
Pour capter les signaux GPS, y'a rien à faire. Dès la première
utilisation, le TTR va chercher tout seul les signaux avec ses p'tits bras
et se démerder comme un grand. On peut changer les couleurs de la
carte mais celle d'origine reste la plus claire. Truc très utile :
il y un mode "nuit" avec des couleurs de carte très sombres, cela
permet de ne pas être ébloui.
La voix, pour les instructions vocales, peut être masculine ou féminine.
Personnellement , j'aimerais bien avoir celle des animatrices de FIP
D'autres paramétres sont accesibles, mais je ne crois pas y avoir
touché.
Synchro bluetouffe
le TTR rider doit être synchronisé avec le récepteur
bluetouth, mais il peut être également relié à un
téléphone portable via le bluetooth. Cela permet de recevoir
des appels entrants, de passer des appels (uniquement en statique) mais aussi
de profiter des options TOMTOM PLUS comme l'info traffic, la météo,
... Ces options sont payantes et je ne les ai pas prises. Pour la météo,
il suffit d'ouvrir la visère du casque pour en avoir un aperçu
Ergonomie.
Le montage du TTR sur son socle est hyper facile, et ça tient bien.
Si le socle de fixation du TTR a été raccordé au 12V
de la moto, le simple fait de positionner le TTR sur son socle allume l'appareil.
Le démarrage dure environ 5 secondes. Hormi le bouton marche/arrêt
sur le côté droit, il n'y a aucun bouton sur le TTR : tout se
fait via l'écran tactile.
L'ergonomie des menus est très simple et 80% des fonctions sont utilisables
sans avoir potassé le mode d'emploi. Là où le TTR est
bien foutu, c'est qu'il dispose d'une interface à 2 niveaux : en usage
statique (quand on ne roule pas), les icônes sont assez fines car prévues
pour être utilisées avec le bout des doigts. Dès qu'on
roule, l'interface change et l'écran se divise en 4. Parfait pour
les manipulations avec les gants. En roulant, on dispose de moins d'options
mais ça ne gène pas du tout.
Sur son socle (j'ai choisi le support sur le guidon, pour les étourdits),
le TTR ne vibre pas du tout. La manipulation des menus en roulant est donc
facile, mais faut pas se faire piéger en quittant trop la route de
vue, sinon
La qualité de l'écran est bonne, ça reste lisible dans
tous les cas, sauf si le soleil est rasant et de 3/4 arrière.
Planification d'un itinéraire
Là encore, rien de sorcier.
Il est possible de naviguer vers une nouvelle adresse (à saisir),
un point d'intérêt (à choisir dans la base), une adresse
enregistrée (pratique pour les potes, la famille, les clients, les
maitresses ...)
ou la base. La base est en général sa propre adresse, c'est
pratique pour planifier rapidement l'itinéraire de retour.
La saisie d'une nouvelle adresse est plutot facile : un clavier est représenté sur
l'écran du TTR et permet de saisir d'abord la ville, puis la rue et
enfin le n°. Pour les bleds de cambrousse, il y a quelques lieu-dit,
mais ne vous attendez pas à trouver forcément la ferme du cousin
Léon au milieu de la Beauce. La saise est facilitée par le
fait que le TTR actualise la liste des noms en fonction de votre saisie, ça
permet de choisir avant d'avoir taper le nom entier.
Pour choisir le meilleur itinéraire, le TTR vous demande de choisir
le plus rapide, le plus court, en évitant les péages, à pied, à vélo
(si si, là je déconne pas). Le calcul de l'itinéraire
prend environ de 5 à 15 secondes en fonction de la dsitance totale.
Une fois le calcul terminé, il présente la synthèse
: temps total et distance du trajet. Il calcule également l'heure
d'arrivée. Il est possible de visualiser le roadbook en mode "texte",
c'est-à-dire un peu comme mappy ou viamichelin présentent un
itinéraire, mais aussi en mode carte (grande échelle). Il est également
possible de demander au TTR de simuler le trajet en accéléré sur
l'écran.
S'il y a des autoroutes à péage, il vous demande confirmation.
Il est possible de planifier des itinéraires avec des points de passage,
mais je n'ai pas encore mis en oeuvre cette fonction. On peut aussi charger
des fichiers "itininéraires" récupérés par ailleurs
(internet par exemple).
Guidage
Le guidage se fait via l'écran et les instructions sonores. La signalétique
est très claire, aussi bien sonore que visuelle. En ville, on voit
le nom des rues, sur autoroute on voit les n° de sortie (ainsi que la
ville correspondante). On voit aussi les fleuves/rivière et les voies
ferrées.
La cartographie est très précise, les ronds points, échangeurs,
carrefours ... sont très proches de la réalité et cela
permet de se repérer très facilement. La carte est présentée
en 3D, avec un effet de perspective plutot réussi (il est possible
de demander l'affichage en 2D). Les instructions vocales sont dispensées
en fonction de l'allure. Par exemple, sur autoroute, un message préviendra
2 km avant le changement de direction, alors qu'en ville la distance sera
beaucoup plus courte. Bien sur, il y a un rappel juste avant de tourner.
Les instructions sont claires : par exemple "traverser le rond point, prenez
la 3eme sortie", ou bien "restez sur la droite", "dans 300m, virage à droite",
...
Si vous vous gourrez, le TTR recalcule immédiatement un nouvel itinéraire
(quelques secondes), une fois sur 2, ça se finit par un "Faites demi-tour
dès que possible" ! Sauf sur autoroute, quand même !
Par contre, avec l'oreillette interne (pas celle qu'on scratche dans le casque),
les instructions ne sont plus audibles à partir de 120. Je n'ai pas
encore testé la seconde oreillette, celle qu'on fixe dans le casque.
Sensibilité / précision du GPS
Le TTR est visiblement assez sensible, il n'est pas géné en
voiture par les parebrise athermiques. La précision est bonne, il
n'y a que sur des gros échangeurs avec plein de bretelles dans tous
les sens qu'il peut lui arriver d'hésiter quelques secondes.
Par contre, il perd le signal sous les tunnels, parking sous-terrain ...
mais c'est assez normal. A noter, que lors d'une perte de signal de courte
durée, le TTR continue le trajet en partant du principe que vous restez
sur la même route. Par contre, dans le tunnel du mont-blanc
Il a par contre un petit défaut (faut bien en trouver un) : lorsqu'on
l'allume, il lui faut parfois plusieurs minutes pour retrouver un signal.
C'est un peu chiant car pour établir un itinéraire à partir
de l'endroit où l'on se trouve, il faut évidemment un signal
!
Points d'interet
Le TTR est livré d'origine avec une bibliothèque de POI (parking,
gare, station service, ...) mais on en trouve plein sur le net, en particulier
sur GPSPASSION (j'y ai même trouvé la liste des concessionnaires
BM !).
Le plus recherché étant celui des radars. J'ai installé la
base des radars de GPSPASSION, et c'est de la balle atomique !
Le TTR vous prévient automatiquement à l'approche d'un radar,
par une icône représentant la limitation de vitesse et un message
sonore. C'est vraiment bien foutu car cela vous indique à quelle distance
se trouve le radar, ainsi que la limitation de vitesse. Vous pouvez paramétrer
la distance de prévenance. Perso j'ai mis 500 mètres pour les
radars mobiles, et 600 pour les fixes. La base des radars est très
(trop ?) riche, à la limite ça fait peur
Grâce à ce système, j'ai déjà évité la
photo souvenir à plusieurs reprises.
Etanchéité
j'ai testé (pluie, neige), c'est pas du bidon.